Registre et autres documents municipaux

Les tâches des municipalités comprennent non seulement la tenue de l’état civil, mais aussi la composition des listes de conscription, c’est-à-dire la liste des naissances masculines de chaque année soumises, à un moment donné, à un examen médical et, le cas échéant, au service militaire.

Mais la documentation fondamentale pour reconstituer le statut familial, c’est-à-dire la liste des membres d’une famille donnée à un moment précis de l’histoire, est celle qui est conservée au bureau d’enregistrement (du verbe grec iscrivere, enregistrer) de chaque municipalité.

C’est pourquoi il est toujours conseillé de commencer la recherche de votre ancêtre à partir des archives de votre commune d’origine ou de résidence.

Le bureau de l’état civil, également appelé registre de la population, a pour mission d’enregistrer nominativement la population résidente d’une commune, en tenant compte des variations naturelles (naissances et décès) et de celles provoquées par les mouvements migratoires; il enregistre les résidences et leurs changements et transferts, les immigrations et les émigrations.

D’autres services municipaux, tels que le rôle d’imposition, les listes électorales et les listes de conscription, s’appuient sur les données contenues dans le bureau d’enregistrement. L’Anagrafe moderne a été créée par l’arrêté royal du 31 décembre 1864. n. 2105 sur la base du premier recensement de la population de 1861.

Elle était facultative, de sorte que de nombreuses municipalités ne l’ont pas mise en place. Ce n’est qu’en 1871, avec la loi n. 297, qui fixe l’intervalle de chaque recensement à dix ans, l’obligation de tenir des registres de population a été établie.

Le registre de la population tenu dans chaque municipalité (loi n° 1285 de 1954) se compose d’un ensemble de fichiers, constitués de ce que l’on appelle des feuilles de ménage; chaque feuille de ménage correspond à un groupe de personnes liées par la parenté qui occupent ensemble un logement; elles sont classées par fractions géographiques dans les sections de recensement.

Dans chaque section, les cartes individuelles sont placées dans l’ordre alphabétique du nom et du prénom du titulaire. Lorsque des personnes cessent de faire partie de la population résidente pour cause de décès, d’émigration ou de transfert dans une autre municipalité, les registres sont conservés séparément.

Pour les recherches dans les registres ou les demandes de certification d’un ancêtre, il est nécessaire de s’adresser à l’Office de l’immigration et de la protection des réfugiés (OIPR). la commune d’origine ou de résidence. Les numéros de téléphone et de télécopie, les adresses électroniques et les sites web des municipalités italiennes peuvent être consultés sur le site web de l’Office national de l’énergie.Associazione Nazionale dei Comuni d’Italia (ANCI) ou à comuni-italiani.it. La page Wikipédia sur les Comuni d’Italia est également utile.

Les descriptions des archives historiques des municipalités se trouvent dans le Sistema Informativo Unificato delle Soprintendenze Archivistiche e Bibliografiche (SIUSA) et dans le Sistema Archivistico Nazionale SAN).
Certaines municipalités ont déposé leurs registres de population ou de recensement aux archives d’État compétentes.

Toutefois, cela reste une exception et la plupart des documents décrits, en particulier les registres du bureau d’enregistrement, sont conservés exclusivement dans les archives de la municipalité. Des informations détaillées sur les sources généalogiques de chaque service d’archives d’État sont disponibles dans la section Explorer les archives.